Résumé : Vincent Placoly (1946-1992) interroge les séquelles laissées par le système de pensée coloniale dans la Caraïbe de ses contemporains et qu’il révèle dans ses trois romans : La Vie et la Mort de Marcel Gonstran (1971), L’Eau-de-mort guildive (1973) et Frères Volcans (1983). Écrire sous le signe de mythes méditerranéens semble être la forme qu’il trouve pour répondre à sa quête d’une écriture renouvelée, exprimant une archipélité caribéenne, expurgée des dédales identitaires coloniaux.