Résumé : Outre ses activités de romancier, de chroniqueur et de mémorialiste, Maxime Du Camp fut également poète. Les deux recueils qui jalonnent son parcours, Les Chants modernes (1855) et Les Convictions (1857), restituent à la fois des thématiques romantiques bien connues et des tentatives aventureuses et remarquées vers la modernité technique de ce milieu du xixe siècle. En dépit d’une facture traditionnelle, les vers de Maxime Du Camp posent la question d’une forme d’engagement littéraire et idéologique.