Résumé : Si, en 1547, Maurice Scève se présente comme un poète pastoral dans l’églogue Saulsaye, il reste polyvalent et insaisissable dans ses pièces d’accompagnement de la même année : humaniste italianisant dans l’édition de Dante que de Tournes publie à la suite de son Pétrarque, c’est un moraliste espiègle dans le sonnet qui accompagne le Philosophe de court de Philibert de Vienne et enfin un habile courtisan dans les sonnets d’escorte des Marguerites de la Marguerite.