Résumé : Dans les vers si denses de Microcosme, Maurice Scève a tenté de « réduire en art » rien de moins que la Création elle-même. À la faveur d’une langue inouïe, qui paraît n’avoir pas d’âge parce qu’elle défie modes et époques, le poète s’est risqué – non sans humour – à l’invention d’une véritable poésie pérenne où sont sommés de se condenser les efforts d’un Agostino Steuco pour édifier quelque « perennis philosophia ».