Résumé : Alors que traditionnellement Eurydice n’a pas de corps, un poète de la fin du xxe siècle se risque à lui donner une épaisseur que les réécritures du mythe d’Orphée lui avaient refusée : dans Orphée-Cantate, Munier redonne à la chair d’Eurydice toute sa volupté. À son absence de parole répond en écho le langage du corps, sensuel et sexuel, qui motive le chant d’Orphée et attise le désir.