Résumé : Le Cantique des cantiques est ambigu : l’érotisme diffus peut être interprété comme louange de la sexualité humaine, mais aussi comme figure de l’élan vers le divin. Ceronetti, Yeats, et Heine en développent une lecture qui fait de l’érotisme du texte la figure de la connaissance et de la révélation. Le travail intellectuel et poétique même en est érotisé.