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Classiques Garnier

Protocole éditorial

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Œuvres complètes. Tome I. Epigrammaton libri quattuor
  • Pages : 163 à 166
  • Collection : Textes de la Renaissance, n° 170
  • Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
  • EAN : 9782812443596
  • ISBN : 978-2-8124-4359-6
  • ISSN : 2105-2360
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-4359-6.p.0163
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 24/02/2012
  • Langue : Français
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PROTOCOLE ÉDITORIAL

Nous avons choisi pour édition de référence des Epigrammaton Libri l’édition de 1497 publiée à Florence, téléchargeable sur le site Gallica de la B.N.F., et intitulée :

Hymni et Epigrammata Marulli, Societas Colubris, Florence, VI Kal. Decembris MCCCCLXXXXVII. (=26 novembre 1497), in –4o, 96 ff. (a-g8 h-m8). Les Epigrammata se trouvent de fo aii ro à gviii ro et les corrections des Epigrammata fo mvii ro-vo ; parce qu’elle est la première à éditer les quatre livres d’épigrammes, l’editio princeps donc, et surtout qu’elle fut publiée du vivant du poète. Nous pouvons donc supposer que Marulle en a préparé avec soin l’édition, apportant les dernières corrections et choisissant définitivement la répartition en quatre livres et l’ordre de chacune des épigrammes à l’intérieur de chaque livre.

Nous avons respecté scrupuleusement la ponctuation de cette édition de la fin du xve siècle, même si elle peut surprendre un lecteur d’aujourd’hui, nous contentant de remplacer les petits traits obliques (/) par une virgule conformément à l’étymologie de ce terme. Quand nous ajoutons un point oublié dans le texte de référence et quand nous numérotons en chiffres romains chaque épigramme, nous indiquons notre intervention dans le texte par une mise entre crochets.

Nous avons agi avec le même respect par rapport à l’orthographe nous contentant :

  • de ne pas différencier i et j (tous deux marqués i), u et v (tous deux marqués u) et U et V (tous deux marqués V) ;
  • d’uniformiser l’emploi des majuscules pour les noms de personnes, de dieux et déesses, de lieux et d’allégories, l’édition ancienne utilisant tantôt la majuscule, tantôt non, de façon aléatoire, selon le nombre de signes possibles par ligne ;
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  • de développer systématiquement tous les signes typographiques abrégeant employés par l’imprimeur lui permettant de gagner de la place et d’éviter les reports de texte :

ã : -an ou -am

õ : -on ou -om

ĩ : -in ou -im

ũ : -un ou -um

 : -en ou -em. Ce signe peut aussi représenter est.

ę : -œ ou -æ

q3 : -que

q : -quam

: quod

ϼ : per

: pro

: quis

.n. : enim

mõ : modo

cã : causa

& = et

t avec tilde au-dessus : -tur

Il nous faut noter quelques constantes orthographiques de ce texte : lachryma (pour lacrima), edera (pour hedera), coturnus (pour cothurnus), solers pour sollers, dissidium (pour discidium), l’emploi de c plutôt que de t (caniciem, delicium, spacium, etc.), celui de ph au lieu de f (phas, nephas, Aphricus, prophanus, etc.), celui de y au lieu de i (hybernum), la non-agglutination de ue et de si quis.

Nous introduisons, entre crochets, la numérotation en chiffres romains de chacune des épigrammes et la foliotation de a à g du texte de base en marge gauche ou droite, selon la place disponible.

Les sigles B et R de l’apparat critique indiquent les manuscrits Riccardianus 915 (B) et 971 (R) de la Biblioteca Riccardiana de Florence, s l’édition Eucharius Silber (Rome, Épigrammes I et II, date ?), α l’accord de s et de R, ß celui de B et de R. Le sigle L indique le manuscrit Laurentianus Palatinus 87 de la Biblioteca Laurentiana, W le manuscrit Windobonensis Palatinus 9977.

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Pour les épigrammes variées, nous avons choisi l’editio princeps de ces pièces, celle de Flaminius M. Antonius, datant de fin 1515-début 1516, publiée à Fano chez Hieronymus Soncinus. La B.N.F. en possède un exemplaire dans un volume relié plein cuir maroquin vert, probablement composé de deux opuscules respectivement de 64 et 20 feuillets, dont la numérotation, de 1 à 84, est portée au crayon. La signature des cahiers est régulière dans le premier opuscule et rare dans le second. La cote en est 8-YC-1355 (1) et YC-1355 (2).

Le texte des œuvres de Marulle se trouve dans le second opuscule qui se répartit ainsi :

[= f. 65 ro]

MICHÆLIS TARCHANIOTÆ / MARULLI NENIÆ. / Eiusdem Epigrammata nunquam alias impressa. / M. ANTONII Flaminii Carminum libellus. // Eiudem Ecloga Thyrsis.

[= f. 65 vo] lettre non datée : M. Antonius Flaminius Achilli Phileroti / Bochio S.P.D.

[= f. 66 ro-72 vo] : Michælis Tarchaniotæ Marulli Con / stantinopolitani Neniæ.

[= f. 73 ro-75 ro] : Michælis Tarchaniotæ Marulli / Constantinopolitani Epi / grammata nunquam / alias impressa.

[= f. 75 vo] M. Antonius Flaminius Ludouico / Sperantiæ. S.P.D. (datée de Vrbini. iii idus Septembres. M.D.XV)

[= f. 76 ro-83 ro] Marci Antonii Flaminii adulescentis Amœnissimi Carminum Libellus (f. 77 ro signé d ; f. 81 ro signé e)

[= f. 83 ro-vo] M. Antonius Flaminius Alexandro / Mazolo Patricio Bononiensi. S.P.D. feuillet placé entre f. 81 et f. 82)

[= f. 83 vo-f. 84 vo] M. Antonii Flaminii Ecloga Thyrsis.

[= f. 84 vo] Colophon : Impressum Fani in ædibus Hieronymi / Soncini. Idibus Septemb. M.D.XV. (13 septembre 1515).

Nous indiquons par M les variantes du codex Magliabechianus VII, 1025 (chart., misc., sæc. xv-xvi, ff. 235). Il rassemble plusieurs fascicules de la fin du xvie siècle, dont des opuscules de Philelphus, Tortellius, Scala, Vida, Braccius et autres copiés à des époques différentes par des mains différentes. Les Epigrammata uaria (seulement les pièces I-XIII, v. 5) se trouvent ff. 220 vo-222 vo, les v. 6-8 de XIII et XIV ayant disparu en raison d’une perte d’une partie de ce codex. Ce manuscrit contient aussi le Neniarum liber primus (ff. 213 ro-220 vo). Nous notons aussi les

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quelques variantes enregistrées dans l’édition de B. Croce (Michele Marullo Tarcaniota. Le Elegie per la patria perduta ed altri suoi carmi, Bari, Laterza, 1938, p. 146-151) et dans celle de A. Perosa (Michælis Marulli carmina, Zurich, 1951, p. 183-189).

Quant aux Carmina uaria, nous avons établi le texte de la pièce [I] en nous appuyant sur le codex Cortonensis 248 (chart., misc., sæc. xvi in. ff. 139) dans lequel sont réunis certains poèmes de célèbres poètes des xve et xvie siècles, parmi lesquels Ioannis Baptista Madalius (Medagli) Cortonensis. Ce poème à la louange d’Innocent VIII apparaît f. 73 ro ; celui de la pièce [II] en nous appuyant sur le codex Vaticanus Urbinas 729 (membr., misc., sæc. xv ex., ff. 11 + 74), noté U. Il contient diverses poésies écrites en italien (strambotti et barzellette) de différents auteurs, rassemblées par Philippo Sclafenato pour sa maîtresse, Elizabeth de Gonzague, la duchesse d’Urbino. Cette pièce en langue vulgaire apparaît f. 65 ro ; celui de la pièce [III], d’attribution douteuse à Marulle, en reprenant le texte donné par Isidoro del Lungo dans son Florentia, Uomini e cose del Quattrocento (Florence, Barbèra, 1897, p. vii-460). Ce sonetto caudato se trouve p. 67-69.