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Classiques Garnier

Coda

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Marie Nordlinger, la muse anglaise de Marcel Proust
  • Pages : 463 à 463
  • Collection : Bibliothèque proustienne, n° 54
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782406165262
  • ISBN : 978-2-406-16526-2
  • ISSN : 2258-9058
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-16526-2.p.0463
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 29/05/2024
  • Langue : Français
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Coda

On peut se demander sil y a des traces de Marie Nordlinger dans la Recherche. George D. Painter détecte au moins deux traces de Marie dans le personnage dAlbertine. Les deux points en commun – être reçue dans la chambre à coucher de Proust / du Narrateur, et se voir offrir de lorangeade1 ! En effet, Marie semble avoir été la seule femme de lextérieur à être admise dans ce sanctuaire en grand désordre et où tout le monde était exclu sauf Reynaldo Hahn. Marie nie toute ressemblance avec Albertine, insistant sur le fait que la seule chose en commun fut une bicyclette !

Marie a non seulement beaucoup aidé Proust pendant la période des traductions, mais « la fraîche rose de Manchester » fut une source dinspiration, une muse satisfaisant son désir danglomanie et danglophilie, et de japonophilie par son travail chez Bing, thèmes qui sillonnent le long de son grand roman.

1 George D. Painter, Marcel Proust, éd. française citée, 1992, p. 413.