Résumé : Pour une femme de lettres soucieuse d’éducation comme Leprince de Beaumont, le roman pose problème. Source de corruption des mœurs, il doit être condamné ; genre populaire, il peut être un vecteur d’enseignement efficace. Que faire ? L’auteure reprend le romanesque dans une perspective morale et didactique. Conciliant puissance d’imagination, sensibilité, valeur morale et savoirs, ses romans le réinvestissent en proposant des réponses chrétiennes aux errements moraux et passionnels des héroïnes.