Résumé : Deux pièces contemporaines (Bruno Castan, Belle des eaux, 1990 ; Alfredo Arias et René de Ceccatty, La Belle et les bêtes, 2005) sont mises en relation avec La Belle et la Bête (1756). Elles sont triplement en tension avec leur hypotexte : dans leur genèse, leur registre et leur statut. Elles ménagent une visée sérieuse et un développement placé sous le sceau du comique. Elles convoquent le jeune public, comme elles l’affichent, mais tendent parallèlement vers un public manifestement plus âgé.