Résumé : Hugo et Flaubert empruntent les personnages de la Belle et la Bête. Ils déplacent l’attention sur les souffrances de la Bête (Quasimodo ou Djalioh) que la Belle (Esmeralda ou Adèle) ne peut aimer. Le conte merveilleux devient récit pathétique. Malgré sa violence, la Bête, dans son destin solitaire que ne rompt aucune métamorphose, est un être d’exception. La laideur est une valeur. Le symbole moral du conte devient l’« idéal du grotesque » chez Hugo et l’archétype du poète pour Flaubert.