Résumé : Les rapports entre Marguerite Duras et Maurice Blanchot sont anciens et complexes : amitié et complicité militante (Algérie, Mai 68), regard admiratif sur leur œuvre respective (depuis la première critique de Blanchot pendant la guerre jusqu’à La Maladie de la mort), mais aussi influence réciproque et imbriquée dans les récits fictifs où Blanchot devient un personnage de Duras et, peut-être réciproquement Duras un modèle pour certaines héroïnes de Blanchot.