Résumé : Sans jamais aboutir à de réelles collaborations, les parcours de Marguerite Duras et de Michelangelo Antonioni se sont souvent frôlés. Cet article cherche à identifier les liens que leurs recherches tissent « hors-champ », dans l’espace hypothétique que le dialogue entre leurs œuvres dessine. Ces cinéastes ont pour intérêt commun l’élaboration de récits où l’événement est posé en énigme, une radicalité dans l’expérimentation, ainsi qu’une affirmation de la dimension autoréflexive du récit.