Résumé : Les études récentes dans le domaine cinématographique se fondent sur les nouvelles découvertes en neurosciences et montrent que l’expérience spectatorielle ne consiste pas en une simple perception audio-visuelle mais en une expérience corporelle où tous les sens sont mobilisés. À la lueur de ces travaux, cet article se penche sur les zones de contact entre les films de Duras et leurs spectateurs, l’élaboration de l’espace haptique et les phénomènes synesthésiques suscités par les films.