Résumé : La marche traverse toute l’œuvre de Duras. Dans les premiers romans plus réalistes, les marches utilitaires côtoient des marches enfiévrées correspondant à des crises existentielles. Au fur et à mesure que la diégèse se déréalise, la marche acquiert une dimension temporelle et mentale. Puis, comme la promenade en voiture prend le relai de la marche, les rapports au corps, au temps, et au monde en sont changés, et ces changements sont reflétés à la fois dans les films, mais aussi dans l’écriture.