Résumé : À la croisée de la vérité et du mensonge, le sommeil constitue un passage de l’essence à l’apparence, devient un masque falsifiant les signes, rend la passe vaine. Espace de la feinte, il éloigne à jamais la rencontre avec l’autre, écarte la mise en danger, invitant à un spectacle du vide. Dormir ensemble apparaît ainsi tout à la fois comme un enjeu ontologique, esthétique et poétique.