Résumé : Si le discours sur l’art constitue un autre de la littérature, il prolonge la relation de l’écrivain à l’écriture, l’explique, donne à voir un mouvement paradoxal : l’œuvre est espace du passage et invitation à un détour par les autres arts, quand le discours sur l’art interroge son inscription – et celle de l’écriture – dans l’histoire et dans une forme de spectralité. Mouvant, traversé de métaphores, ce discours fait surgir au cœur de l’écriture le pouvoir de fascination de l’œuvre regardée.