Résumé : Partant du théorème de Duras selon quoi « aucun amour au monde ne peut tenir lieu de l’amour », c’est-à-dire du désir absolu qui confère aux amants une singularité spirituelle, le texte s’attache à analyser les formes d’écriture capables de déplacer les savoirs, de peupler la littérature du souffle vivant des morts, et de faire que la lecture soit un rapport apocalyptique à toute chose, fusse la plus humble. Où l’on voit que l’écriture du livre n’est pas un tombeau : c’est l’endroit où garder à l’abri de l’oubli et de l’inexister. Rendre « adorable » la vie.