Résumé : Discrète à ses débuts, Duras apparaît, portraiturée, dès les années 1960, avec une accélération de la spectacularisation de soi. Amie d’un Maurice Blanchot qui veut l’effacement de l’écrivain au profit de l’œuvre seule, elle sacrifie pourtant à la tyrannie de la visibilité, en livrant, sur des supports divers, une profusion d’images d’elle. Pourquoi ce besoin de surexposition médiatique ? Pourquoi collaborer à une cristallisation fétichiste et collective – sinon mystique – de sa personne ?