Abstract: Sont analysées deux traductions de La Vie tranquille par les poétesses argentines, Alejandra Pizarnik et Juana Bignozzi, en partant de l’idée que ces traductions sont avant tout une opération de lecture, empreinte de thèmes présents dans les poétiques des deux auteures. Ces traductions sont analysées également en tant que dialogue entre trois femmes qui ont cherché à trouer le langage jusqu’à le disloquer, et ce afin de le réinventer et de mettre en scène l’abandon en tant que puissance narrative.