Résumé : Dans l’œuvre durassienne, le fait divers s’appréhende par la circonvolution : Duras ne l’immobilise pas mais le déplace d’un centre attendu, fixé d’avance – un crime – vers sa périphérie, son « autour » – un cri. Il est, dès lors, « divers » plus que « fait », en demande de diversion d’écriture et de lecture, circulaires toutes deux. Pour satisfaire à Moderato cantabile et à Christine V, usons de détours puis avouons que le fait divers nous semble devenir un faire littéraire à part entière.