Résumé : Dès le titre, Duras donne à entendre la dimension passionnelle et pulsionnelle du roman. La dénomination de “vie tranquille” n’est cependant pas complètement oxymorique, car dans ce livre aux accents nietzschéens, deux types de personnages, les intranquilles et les tranquilles cohabitent. Les premiers sont en harmonie avec une lecture de la pensée de Nietzsche, en tant que philosophie de l’avenir, de l’appel et de l’aventure, et comme acquiescement au monde mis en pratique par les seconds.