Abstract: Le présent article s'intéresse à la stratégie posturale de Malraux et de Céline dans les années 1920-1930. Malgré leurs différences, ces deux écrivains partagent, à leur début, une sympathie artistique et un sentiment de malaise vis-à-vis de la société dont le personnage central des Conquérants, Garine, est l’incarnation. Dans un champ littéraire de plus en plus politisé, tous deux adoptent une posture nettement distincte de celle traditionnelle de l’écrivain dans sa bibliothèque.