Résumé : La question du temps dans l’œuvre d’André Malraux n’est pas une entreprise simple car il y a plusieurs façons de l’aborder : à côté du temps historique que proposent les romans se trouve également le non-temps de l’art qui constitue l’un des axes de la réflexion esthétique de l’écrivain. En ce sens, cet article étudie l’interpénétration de ces temporalités sous la forme d’une flânerie dans le musée et la bibliothèque : en tant que des lieux temporels et, en même temps, imaginaires.