Résumé : Malraux est un penseur de la non-éternité de l’art, comme de la présence : la métamorphose rend toute présence précaire et aléatoire, et son inachèvement, que les notions d’empreinte et d’aura expriment, vient redoubler cette précarité. Malraux reconnaît, comme Conche et Lyotard, que le destin finira par l’emporter, mais comme eux il affirme que c’est sur le mode du futur antérieur que la rivalité avec le destin peut n’être pas vaine. Ce temps est le destin du temps, dans son irréversibilité même.