Résumé : Deux ans après son hospitalisation à la Salpêtrière en 1972, Malraux choisit de rapporter ce que fut cette confrontation avec l’imminence de la mort. La figure tutélaire de Lazare l’aide à retracer ce parcours de la vie vers la mort, de la mort vers la vie. Se référant au Christ aux limbes, il tente de restituer à travers une écriture elliptique la faillite du corps et les défaillances de l’esprit, saisissant qu’il est incapable de penser le néant. Passage d’un temps aboli à un temps sauvegardé.