Résumé : Si l’œuvre romanesque de Malraux subit surtout le mépris des cercles chrétiens et de la droite, ce n’est pas dû à une certaine mécompréhension, mais plutôt à une incompréhension. À l’origine de ce mépris, il y a surtout le fait de traiter un sujet intemporel à travers une œuvre romanesque qui s’inscrit dans la plus vive actualité politique et idéologique du temps, du présent. Cet article aborde l’attitude et l’évolution de la critique conservatrice de l’entre-deux-guerres vis-à-vis de l’œuvre de Malraux.