Résumé : Mallarmé n’a pas consacré à Whistler de texte comparable à celui sur Manet et les impressionnistes, mais il ne faut pas y voir un désintérêt pour le travail du peintre. L’esthétique picturale de Whistler, telle qu’elle apparaît dans ses écrits et dans ses paysages londoniens, a des affinités profondes avec l’esthétique mallarméenne. Chez tous deux l’harmonie, plastique ou linguistique, prend le pas sur la mimesis traditionnelle de sorte que s’opère une dissolution du sujet, transmué en rêve.