Résumé : Depuis L’Azur écrit à Tournon en 1864 jusqu’au Coup de dés, œuvre de fin de vie de Mallarmé, en passant par le Sonnet en X et les Tombeaux, court une pratique secrète mais sans cesse affirmée dans les écrits théoriques du poète : l’invention de procédés d’écriture qui cèdent l’initiative aux mots. Ce qui est proposé ici est une tentative d’analyse, à la manière des anagrammes de Saussure, d’une « philosophie de la composition » selon Mallarmé que l’on suppose être une anticipation d’une pratique de la lecture.