Résumé : La conférence sur La Musique et les Lettres, telle qu’elle a été prononcée à Oxford et Cambridge et, mieux encore, dans son montage éditorial après coup, entrelace deux grandes lignes de réflexion : l’une portant sur l’esthétique de l’œuvre pure, l’autre sur ses conditions de possibilité sociales, économiques et politiques. Parti d’une évocation de l’« état littéraire » à l’heure du vers libre, c’est à une réflexion juspositiviste sur les fondements de l’État que Mallarmé aboutit.