Résumé : La cité grecque constituant la voix « privée » en analogie avec la voix « publique », elle tend à éliminer un certain type de voix « privée ». Quelques exemples chez Homère et dans la tragédie grecque (Timothée de Milet, Euripide) manifestent l’existence d’une structure particulière de l’acoustique de la voix non médiatisée, que nous appelons synaphique, pour la distinguer de l’acoustique « disjonctive » de la médiation publique, selon une opposition ancienne aussi bien logique que musicale.