Résumé : Encadrées par deux séquences sur l’inuocatio, les Confessions se lisent comme une histoire de la voix, dotée de multiples fréquences (prédication, conversation, cri…). En racontant sa propre histoire, Augustin raconte l’histoire de sa voix, laquelle démissionne de l’usage profane pour se consacrer à la louange (confessio) : « conversion » dont la voix d’enfant dans le jardin est le détonateur. Cette voix est aussi l’incarnation de la voix de Dieu, accessible à travers ses médiations ecclésiales.