Résumé : Dans toutes les œuvres qui nous sont parvenues, et notamment dans ses Florides, Apulée consacre de nombreux développements à la voix, que ce soit celle des animaux, celle de l’homme, celle de l’orateur ou, plus particulièrement celle, supérieure, du philosophe dont l’éloquence, selon lui, joint l’utile à l’agréable et « sait prendre tous les tons » ; et cette voix Apulée sait la faire entendre en même temps qu’il ne cesse de la décrire et de la commenter.