Résumé : Ce chapitre revient sur le patronyme supposé du poète grec Callimaque, Βαττιάδης « fils de Battos », ainsi nommé en raison de l’infirmité de sa voix. On examine l’hypothèse selon laquelle l’image du bégaiement aurait été, pour Callimaque, une manière de revendiquer son choix esthétique d’une poétique discontinue, le faisant composer « à la manière d’un enfant ». Pour appuyer cette suggestion, on observe en outre la reprise de cette image du bégaiement chez deux auteurs latins, Ovide et Perse.