Abstract: Qu’il s’agisse de Montse dans Pas pleurer, des admirées dans 7 femmes, d’Hendrix dans Hymne ou de BW, le goût de Lydie Salvayre pour les « vies » s’est affirmé. Cet article propose une relecture des fictions sous l’angle du biographique et de la filiation. Salvayre donne aux « vies » une dimension dialogique, les inscrivant dans le prolongement de ses romans, multipliant les télescopages et les ruptures pour rendre à vif le caractère hétérogène de l’écriture comme des existences qu’elle retrace.