Abstract: Cet entretien revient sur la langue mise en œuvre dans les romans de Lydie Salvayre afin de contrer « la solennité du bien-dire », la langue « communicationnaire », le conditionnement par une langue « moyenne », fade, homogène, uniformisée… Il montre comment, dans sa propre vie et chez ses personnages de romans, lire et écrire ont été des moyens de se donner la parole, d’échapper au silence ou au fait d’être parlé par la langue des dominants.