Résumé : Dans Paul et Virginie, la nature indianocéanique fait l’objet d’une refiguration narrative qui l’inscrit dans une philosophie de la nature – celle qui est développée dans les Études de la Nature dont le roman est le 4e volume. Cet article s’intéresse particulièrement à des phénomènes de « gazage » de cette philosophie manifestes dans le passage du manuscrit de la bibliothèque Victor Cousin à l’édition imprimée, qui contribuent à dissimuler le côté hétérodoxe de la pensée dans Paul et Virginie.