Résumé : Le comparatisme religieux de Bernardin de Saint-Pierre participe d’une double dimension : relevant d’une forme d’encyclopédisme et d’une vision globalisante, celle du naturaliste, chercheur de correspondances, il s’intègre dans une démarche argumentative parfaitement maîtrisée, véritable construction visant à désacraliser, à matérialiser les religions. Le romantisme a hérité de cette conception universaliste des cultes et des religions tendant vers une quête de l’unité en dépit des différences.