Résumé : Au xviiie siècle, la « créolité » redonne souffle et vie à la littérature : Antoine de Bertin et Évariste Parny érotisent l’élégie, raniment les clichés rhétoriques par leurs drames intimes, illustrant une poésie sensualiste à la fois idéale et charnelle. Ces Bourbonnais partagent un même sentiment d’étrangeté et s’interpellent d’un poème à l’autre, construisant ainsi une poésie personnelle où se côtoient le lyrisme et la description, la muse créole et la muse antique.