Résumé : La comédie La Jeunesse de Goethe de Louise Colet suscita un écho controversé dans les presses parisienne et allemande et dans la recherche germanistique. L’inexactitude des faits historiques et littéraires évoqués y lance un défi à la critique. En interprétant les contradictions inhérentes à cette œuvre comme des signaux d’ironie, l’article présent en propose une lecture attentive à la réalisation d’une esthétique de l’ironie romantique proche du concept élaboré par Friedrich Schlegel en 1797.