Résumé : Ce texte reprend et expose l'argument de Fernando Gil selon lequel la preuve en psychanalyse a un comportement qui permet d'appréhender sa connivence incarnée avec le savoir. Il permet de vérifier que, même en psychanalyse, savoir épistémologique, savoir épistémique et preuve s'articulent et qu'il est possible de dépasser les objections qui sont traditionnellement adressées à la psychanalyse, au moins depuis les Conversations sur Freud de Wittgenstein.