Résumé : Au xixe siècle le voyage de santé était pour les femmes mémorialistes de la noblesse française une pratique incontournable du tourisme mondain. Les stations thermales et balnéaires y sont le cadre d’une nouvelle proxémie sociale. L’article explore les « histoires d’eau » de quelques mémorialistes de l’Empire (comtesse de Boigne) ou de la monarchie de Juillet (comtesse d’Agoult), toutes privilégiant une vision ironique et antitouristique.