Résumé : En associant l’épistémocritique et l’analyse stylistique, cet article montre que le « moi » émietté mis en scène dans La Joie de vivre participe de la même nébuleuse épistémique que le « moi » intermittent et discontinu décrit par Taine dans De l’intelligence. La convergence de certaines représentations à une époque donnée permet ainsi d’observer les modes par lesquels la représentation fictionnelle prétend opérer. En neutralisant le pathos des représentations morbides, l’énonciation romanesque suscite des effets pathétiques puissants.