Résumé : Léger et aérien, le théâtre accomplit la poésie de Schehadé, en même temps qu’il se nourrit entièrement d’elle. Les poèmes relèvent de leur côté d’un art poétique, consistant à allier le rêve et la perception, à proposer un autrement dit du monde afin d’atteindre une justesse du percevoir. L’hypallage, la rupture syntaxique, par exemple, apparaissent comme des moyens de déformer la vision des choses afin de mieux les faire apparaître.