Résumé : Évoquer la présence de la nature dans Poésies II de George Schehadé, c’est d’abord soulever la question du pittoresque et de l’exotisme chez un poète qui tend à l’universel. La nature ne relève-t-elle pas davantage d’un imaginaire que d’une présence réelle ? En effet, la « dissolution du paysage » par le jeu des métamorphoses nous amène à considérer la nature moins comme matière de la poésie que comme matériau d’une écriture poétique, qui trouve là une des sources de ses plus fascinantes images.