Résumé : Dans Récit de l’an zéro, s’amorce le paradoxe d’une écriture allant d’une sémiotique d’un genre à temporalité, à un travail prémédité de soustraction à toute inscription dans un contexte temporel précis. Y existe une articulation entre la composante linguistique transversale (le récit), le mode poétique qui l’accueille et la théâtralité. La transgénéricité est en question dans le jeu de (re)présentation de la fable biblique de la naissance de Jésus, que Schehadé transgresse pour prophétiser une nouvelle histoire.