Résumé : Le théâtre de Schehadé présente des didascalies extraordinairement conformes. Recourant à un protocole en perte de vitesse au xxe siècle, le dramaturge fait la part belle aux formules et formats didascaliques hérités. S’en dégage d’abord une subtile poésie du désuet. C’est ensuite un moyen d’activer à l’écrit la magie du cérémonial théâtral. Enfin se joue un réenchantement inattendu : les didascalies les plus rigides vont établir des passerelles entre les règnes et servir la vision syncrétique de Schehadé.