Résumé : Sinan Antoon explore le rôle de l’art face à la violence et à la mort, à travers des choix stylistiques qui passent par un renvoi constant vers des références à différents arts, et l’emploi de leurs outils narratifs et esthétiques. Il se distingue par une esthétique de l’« interférence entre genres artistiques » au rôle double : rétablir une mémoire collective du peuple irakien et construire un lecteur modèle représenté par une « irakité » qui transcende les divisions confessionnelles.