Résumé : Dans les quatre romans koweitiens constituant le corpus, les lieux, aux noms reconnaissables, ne sont pas présents comme de simples décors, destinés à produire un effet de réel, mais sont étroitement liés au déroulement de l’action et entretiennent des relations complexes avec la vie intérieure des personnages. Idéalisés par la nostalgie ou le rêve, ce sont des lieux déprimants où le temps semble s’arrêter, des lieux ouverts, accueillants et protecteurs, ou des lieux fermés, hostiles à l’étranger.