Résumé : Cette contribution met en lumière la représentation de la « crise des réfugiés » retracée par al-‘Arabī Ramadānī dans le roman Anāšīd al-milḥ et montre comment l’auteur devient porteur d’un nouvel engagement critique, plaidant pour l’universalité du droit à la protection et à la liberté de mouvement. En rapprochant les deux figures du clandestin et du demandeur d’asile, il parvient à démanteler le mythe du migrant économique monodimensionnel et les distorsions du régime humanitaire.